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Institut Tunisien de
Réhabilitation des survivants
de la torture, NEBRAS

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L’Institut NEBRAS opère depuis 2015 pour délivrer des services de prise en charge psychologique, médicale et physique pour les victimes de maltraitances et les survivants de la torture.

L’institut est à la fois un institut de prise en charge des victimes de psycho-traumatisme et d’orientation vers d’autres institutions partenaires, ainsi qu’un espace de formation continue des professionnelles de la santé. L’institut se place aussi comme un acteur académique pour la promotion de la recherche et l’étude sur le terrain en coopération avec les universités. Les observations et les études visent à développer un modèle clinique qui tient compte des spécificités tunisiennes et régionales.

Le travail de NEBRAS a été focalisé, essentiellement, sur les survivants de la torture et du mauvais traitement englobant à la fois, les victimes directes principales concernées mais aussi celles indirectes, couvrant ainsi leurs familles et leurs entourages. Cela ne limite pas son rôle à une catégorie spécifique de bénéficiaires, mais le centre couvre par ses services, des victimes de la traite des personnes et des personnes migrantes avec un parcours de maltraitance.

NEBRAS plaide pour le droit à la réhabilitation. Son travail d’influence va de pair avec le processus de Justice transitionnelle.

L’institut NEBRAS est partenaire du programme conjoint de services essentiels des femmes et filles victimes de violences de l’UNFPA. Grâce à ce partenariat, l’UNFPA apporte son appui à NEBRAS au niveau des formations des professionnels de la santé sur la prise en charge des femmes et filles victimes de violences : prise en charge psychologiques spécifiques et prise en charge des victimes de violences sexuelles. Au niveau de la faculté de médecine de Tunis, l’UNFPA a appuyé NEBRAS pour l’intégration de l’approche multisectorielle dans le cadre du certificat de victimologie et appuiera le plaidoyer pour intégrer la notion de violences faites aux femmes afin de sensibiliser les futurs médecins sur le dépistage et la prise en charge des violences faites aux femmes.