EDITOrial

La période des 4 derniers mois a été marquée par une diversité d’activités menées par le bureau de la Tunisie avec ses différents partenaires, dans ses différents domaines d’interventions à savoir la santé sexuelle et de la reproduction, les programmes jeunes, l’équité de genre et les dynamiques de population. C’est avec une motivation sans équivoque, un esprit d’équipe et d’innovation, un dévouement que le staff du bureau s’est attelé à soutenir les différents départements gouvernementaux et organisations de la société civile pour d’atteindre les objectifs fixés pour cette année. Je citerai, ici les principales interventions menées durant cette période.

Dans le but d’assurer l’accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive de qualité et de manière équitable, l’identification d’un paquet essentiel de services de santé maternelle et néonatale a été achevée dans un processus participatif et inclusif de tous les acteurs représentants les différentes régions de la Tunisie. Le cadre juridique de santé maternelle et néonatale a été examiné et les recommandations pour sa révision ont été émises. Les politiques de ressources humaines de la santé maternelle ont également été examinés. Le bureau, avec le Ministère de la Santé Publique a mis en place un plan de préparation pour faire face aux besoins de Santé sexuelle et reproductive en cas de crises humanitaire.

En plus, afin de contribuer à l’autonomisation et au renforcement des jeunes, une série de séances de sensibilisation aussi bien sur les droits en SSR et également sur les ODD ont été conduites. Une attention particulière a été donnée aux jeunes migrants en Tunisie afin de déterminer les obstacles de leur accès aux services de SSR. Le bureau a également initié en fin d’année, une réflexion sur la stratégie nationale de santé des adolescents et des jeunes en Tunisie.

Dans la poursuite de la lutte contre les violences faites aux femmes et afin de mettre en application la loi intégrale pour l’élimination de ces violences adoptée en Juillet 2017, des campagnes de sensibilisations pour informer la population sur le contenu de cette loi et les services de prise en charges ont été menés à l’occasion des 16 jours d’activisme et ont eu un impact très important sur la population. Le dernier centre de prise en charge des femmes victimes de violence a été inauguré à Kairouan.

Par ailleurs, le bureau de l’UNFPA a soutenu l’Institut National de la statistique dans les projections démographiques au niveau des localités et a également soutenu le pays dans l’examen du progrès réalisé dans le plan d’action de la CIPD.

Je terminerai cet éditorial, par la rencontre que j’ai eu le plaisir d’avoir en compagnie du représentant de l’ONFP avec la nouvelle directrice exécutive de l’UNFPA, Dr Natalia Kanem, en Indonésie, qui a exprimé son admiration pour les progrès atteints par la Tunisie en terme de PF et lutte contre les violences faites au femmes et a exprimé son soutien au rôle que peut jouer la Tunisie en tant que centre d’excellence dans la coopération Sud-Sud en SR/PF et a recommandé l’appui plus soutenu de la Tunisie dans le plaidoyer pour influencer la prochaine CPD.